Sunday, January 31, 2010

Claire MORGAN, Charles SANDISON, Sandra VASQUEZ DE LA HORRA, Niele TORONI

Un nouvel après midi dans le Marais

J'avais découvert l'artiste lors de la 1ère édition du Sustainable Art Fair au Palais de Tokyo au printemps, où elle exposait cette superbe installation, "le corbeau à la fraise"
...
Allez (re)découvrir l'univers singulier et "poétique" des installations de Claire Morgan à la galerie Karsten Greve : la beauté plastique fait corps avec la mort, dans une immobilité suspendue
. Où les animaux, petits, sont entourés de formes géométriques imposantes, composées d'éléments non organiques (déchets plastiques) et organiques (cafards etc...)

"Tout ceci dans une tentative cherchant à évaluer la complexité, la beauté, l'horreur et la vanité d'être humain et animal" dixit le communiqué


































A la galerie Thaddaeus Ropac, à l'étage, la chilienne Sandra Vasquez de la Horra exprime au travers de dessins au crayon, sur feuilles de papier jaunies, qu'elle enduit de cire d'abeille chaude leur donnant ainsi une "consistance" particulière - une sorte d'histoire de l'humanité: amour, haine, mélancholie, guerre et mort, avec humour, ironie, irrévérence et humanisme.

Comme le dit le communiqué, "elle vit le monde de manière organique, esthéthique, excessive, ascétique, introspective et ironiquement"



Chez Yvon Lambert, Charles Sandison "écrit avec la lumière": à 1ère vue, je me suis dit, quelle différence avec les installations LED de Jenny Holzer ? et bien là s'arrête la comparaison. Sandison joue avec les mots- pas les phrases, et avec la vidéo


"Parfois j'essaie de visualiser le voyage d'un mot quand il quitte les lèvres d'une personne (...) ou j'imagine lorsque je suis dans une bibliothèque, que tous les livres murmurent. Je vois alors une nuée d'oiseaux qui semblent se déplacer de manière chaotique et qui pourtant poursuivent leur voyage. L'espace physique et les vides entre les mots tiennent lieu de pronoms et de verbes. j'utilise cette articulation entre la signification, les mots et entre les espaces comme un moyen d'échapper au pouvoir autoritaire du langage..."

Ses réalisations ici

Dans la salle du fond, voir la projection vidéo (détails à suivre)



Niele Toroni-Daniel Buren: même combat, je ne trouve aucun intérêt à ce qu'ils font, c'est une vaste usurpation. No more comment

Monday, January 18, 2010

ANDREA BRANZI à la galerie Azzedine Alaia






























"les Grandi Legni tirent leur originalité de l'impossibilité de distinguer le passé du présent. Les objets contemporains naissent déjà anciens et les objets anciens appartiennent à notre présent
"

"Le design actuel est sans épaisseur car lui manque l'aura du sacré, de la mort, de l'âme"

ainsi parle Andrea Branzi, sous la merveilleuse verrière du 18, rue des archives

Thursday, January 14, 2010

DAVID MAISEL's Library of Dust-Canisters : a top photographer


I discovered David's work at Pictet Award 1st edition in 2008. I think he's terrific in showing the beauty of nature damages, trashes, wastes etc... whether they are still photos or landscapes. I know there's a debate...but talking Art, look at Burtynsky's "Quarries", Yao Lu's "New mountain and water" to mention just a few...

His latest serie relates a somehow original background/"inspiration", as mentionned on his website:

"Library of Dust
depicts individual copper canisters, each containing the cremated remains of patient from a state-run psychiatric hospital. The patients died at the hospital between 1883 (the year the facility opened, when it was called the Oregon State Insane Asylum) and the 1970’s; their bodies have remained unclaimed by their families

The prisoner’s use of the term “library” is apt. The room housing these canisters is an attempt for order, categorization, and rationality to be imposed upon randomness, chaos, and the irrational. The canisters, however, insistently and continually change their form over time; they are chemical and alchemical sites of transformation, both organic and mineralogical, living and dead. The Library of Dust describes this labyrinth, and in doing so, gives form to the forgotten"